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Jean-Laurent OLIVIER

 
 
 
 
 

 

 

 

 
 
 
Classification: Murderer
Characteristics: Rape
Number of victims: 2
Date of murders: June 17, 1967
Date of arrest: 3 days after
Date of birth: 1944
Victims profile: Pierrette Demarle, 12, an her brother Lucien Demarle, 10
Method of murder: Strangulation
Location: Montlevon, Picardie, France
Status: Executed by guillotine on March 11, 1969
 
 
 
 
 
 
Classification: Tueur
Caractéristiques: Violeur
Nombre de victimes: 2
Date de meurtres: 17 juin 1967
Date de l'arrestation: 3 jours après
Date de naissance: 1944
Profil des victimes: Pierrette Demarle, 12, et son frère Lucien Demarle, 10
Méthode d'assassiner: Strangulation
Localisation: Montlevon, Picardie, France
Status: Exécuté par guillotine le 11 mars 1969 à la prison d’Amiens
 
 
 
 
 
 

Jean-Laurent Olivier est un assassin français, reconnu coupable des viols et meurtres de deux enfants, les petits Demarle. Il a été exécuté à Amiens par le bourreau André Obrecht le 11 mars 1969.

Jean-Laurent Olivier est né en 1944 dans l'Aisne. Abandonné très tôt par sa mère, il est confié à une nourrice de l'Assistance publique, puis est envoyé à l'âge de 15 ans comme domestique de ferme à Montlevon.

Le 17 juin 1967, il est aux champs au volant de son tracteur lorsqu'il y aperçoit deux enfants qui s'amusent, Pierrette Demarle, 12 ans, et son frère Lucien, 10 ans. Olivier les accoste, mais le frère et la sœur ne se méfient pas, ils connaissent Jean-Laurent. Sans qu'on ne sache jamais pourquoi, ce dernier perd la tête pendant quelques minutes. Le lendemain matin, un fermier trouve les corps des enfants Demarle, ils ont été étranglés, Pierrette ayant été auparavant violée.

Les gendarmes interrogent Olivier qui, au bout de 48 heures, avoue les crimes. Il affirme ne pas savoir ce qui lui a pris.

Son procès s'ouvre en septembre 1968, plus d'un an après les faits, aux assises de Laon. Après 45 minutes de délibérations, Jean-Laurent Olivier est reconnu coupable sans circonstance atténuante, il est condamné à mort.

En mars 1969, les avocats du prévenu vont plaider la grâce auprès du président De Gaulle. La grâce est refusée. C'est ainsi que le 11 mars de cette année-là, on dresse les bois de justice dans la cour de la prison d'Amiens où Olivier a été transféré pour son exécution. À 5 heures du matin, on le réveille. Trente minutes après, il est exécuté.

Jean-Laurent Olivier est le dernier condamné à mort à être exécuté sous la présidence De Gaulle.

Wikipedia.org

 
 

Le couperet est tombé sur Olivier

Jean-Laurent Olivier est né en 1944 dans l'Aisne. Abandonné très tôt par sa mère, confié aux bons soins d'une nourrice de l'Assistance Publique, il est envoyé à 15 ans comme domestique de ferme à Montlevon, où il travaille très dur.

Durant toutes ces années, il passera sa vie sur ces 70 hectares de terres peu fertiles, tâchant de les rendre un peu plus rentables. A la ferme, on se méfie un peu de cet enfant de l'Assistance, taciturne. On ne peut pas se plaindre de lui pour le travail, car il y excelle. Certaines fois, il a de brusques accès de colères qui le rendent blême comme un fantôme, et qu'il refrène tant bien que mal. Toutefois, il est assez beau, et l'une des filles de la ferme, Yvette, ne tarde pas à le considérer d'un oeil nouveau.

Et en peu de temps, la demoiselle se retrouve enceinte des oeuvres de Jean-Laurent. L'aime-t-il vraiment? Ce n'est pas certain, car il n'éprouve que du mépris pour ces fermiers dont il n'est que l'employé.

Mais une fois le mariage fait, il semble se rendre compte de sa nouvelle situation de gendre. Il veut devenir le patron, et fera tout pour ça, même en faisant renvoyer son beau-frère. Exigeant à l'extrême, également avec lui-même, il se lève en premier et se couche en dernier, passant sa journée aux champs.

Les jeunes de l'Assistance Publique qui lui sont confiés occasionnellement gardent un souvenir fourbu de leur passage chez Olivier.

A 23 ans, il possède la plus vaste propriété de la région louant dès que possible les terrains alentours pour étendre encore les récoltes. Il s'endette un peu pour le matériel agricole, mais sa puissance de travail lui permet de rembourser dans les délais les plus proches. Fruste et bûté comme un taureau, la seule personne qui trouve grâce à ses yeux est son fils.

C'est ainsi que le 17 juin 1967, Olivier laboure l'un de ses champs, en bordure de la route de Lizy-sur-Ourcq, au volant de son tracteur.

C'est l'après-midi. Sur la route, Olivier aperçoit trois silhouettes. Il s'agit de son voisin, Mr Gaston Demarle, et de ses deux enfants, Pierrette, 12 ans, et Lucien, 10 ans.

Tous trois s'arrêtent en bordure du champ, parlent quelques minutes, puis Demarle enfourche son vélomoteur, et se rend à Lizy, où il va préparer son prochain déménagement.

Les deux gamins restent là, s'amusent. Et Olivier, sans qu'on ne sache jamais pourquoi, perd la tête pendant quelques minutes. Il suit les enfants, puis descend de son tracteur pour les accoster. Pierrette et Lucien ne se méfient pas, ils connaissent bien l'homme.

-"Où allez-vous?"

-"On va faire des courses au village"

Après une conversation banale, Olivier prétend qu'il a une commission pour Mr Demarle, et demande à Lucien de le suivre au tracteur, qui est dissimulé par un petit bois.

Quelques minutes après, Olivier revient seul et prend Pierrette par la main. De nouvelles minutes s'écoulent, et Jean-Laurent Olivier remonte sur son tracteur, pour ne rentrer chez lui qu'à la nuit tombée.

A 19 heures, Gaston Demarle rentre chez lui. Sa femme s'inquiète, les enfants ne sont pas avec lui, et ils ne sont pas rentrés. On s'affole, on avertit le village.

Un voisin dit qu'il a vu les enfants près du champ des Olivier, et Jean-Laurent lui-même confirme ces dires, en ajoutant qu'il a vu également une 4L bleue garée dans le chemin menant au bois. On cherche dans l'angoisse croissante, en se demandant pourquoi.

Toute la nuit, les battues continuent, et le lendemain matin, à une trentaine de mètres de la route, dans un bosquet, un fermier trouve les corps des petits Demarle. Lucien a de la mousse dans la bouche et la gorge, et son coups porte des traces de strangulation. Pierrette porte les mêmes stigmates. Mais de plus, on constate qu'elle a été violée.

Les gendarmes sont face à un crime innomable, mais l'histoire de la 4L les fait tiquer, car même si peu de personnes passent par là, Olivier ne pouvait pas être le seul à remarquer la voiture. Ils interrogent donc Olivier, qui, au bout de 48 heures, finit par rompre. Il avoue tout, et affirme ne pas savoir ce qui lui a pris. Les psychiatres ne trouvent rien d'anormal. Il n'est qu'une brute dont l'acte affreux est incompréhensible. L'instruction dure près d'un an.

Son procès s'ouvre en septembre 1968 à Laon. Olivier est défendu par Mes Foviaux et Rives. Me Libmann, avocat de la partie civile, clame que le crime n'est pas celui d'un dément, et qu'aucune circonstance atténuante ne doit être accordée.

Le procureur de la République, M. Vignaud, est implacable, et rappelle que le viol et le meurtre sont passibles de la peine de mort. Olivier encourt trois fois la guillotine. Mais le témoignage du docteur Roumajon qui a examiné l'éléctroencéphalogramme d'Olivier dit qu'il exciste des anomalies, et que la responsabilité est atténuée. Me Rives base sa défense sur l'anormalité d'Olivier, Me Foviaux, lui, dénonce le châtiment suprême, qu'il considère comme archaïque. Mais rien ne contrebalancera plus les jurés dans leur opinion.

Le 27 septembre 1968, après 45 minutes de délibérations, Jean-Laurent Olivier est reconnu coupable sans circonstances atténuantes. Il signe son pourvoi en cassation, qui est refusé en décembre. A ce moment-là, il est transféré de la maison d'arrêt de Laon à celle d'Amiens, en attente de la grâce présidentielle.

Les avocats sont reçus par le président De Gaulle en mars 1969. Peu de mois avant son départ de la présidence, Charles de Gaulle décide de ne pas accorder sa clémence. C'est ainsi que le 11 mars 1969, on dresse les bois de justice dans la cour de la prison d'Amiens, qui n'avait pas vu d'exécution depuis le 22 juin 1957, quand Kléber Delaire avait été guillotiné. A 5 heures, on réveille Olivier. Trente minutes après, le couperet tranche son cou. Le docteur Sylvie Schaub pratique sur la tête un prélévement cérébral, qui confirmera par la suite que Olivier n'était pas tout à fait responsable de ses actes.

 

 

 
 
 
 
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