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Pierre CHANAL

 
 


 

Synthèse des disparitions

 

Situation au moment de la disparition :

  Patrick
DUBOIS
Serge
HAVET
Manuel
CARVALHO
Pascal
SERGENT
Olivier
DONNER
Patrice
DENIS
Patrick
GACHE
Trevor
O'KEEFFE
Statut : Appelé du contingent Appelé du contingent Appelé du contingent Appelé du contingent Appelé du contingent Civil Appelé du contingent Civil
Date
d'incorpo-
ration :
1er décembre
1979
3 janvier
1980
2 juin 1981 3 juin 1981 2 février 1982 - 3 octobre 1986 -
Affectation : 4ème régiment de dragons 3ème régiment d'artillerie 4ème régiment de dragons 503ème regiment de chars de combat 4ème régiment de dragons - 4ème régiment de dragons -
Temps
passé
à l'armée :
1 mois 8 mois 2 mois 2 mois 9 mois - 7 mois -

 

Circonstances de la disparition :

  Patrick
DUBOIS
Serge
HAVET
Manuel
CARVALHO
Pascal
SERGENT
Olivier
DONNER
Patrice
DENIS
Patrick
GACHE
Trevor
O'KEEFFE
Date de
disparition :
4 janvier
1980
20 février
1981
7 août
1981
20 août
1981
1er octobre
1982
23 août
1985
30 avril
1987
3 août
1987
Jour de
disparition :
Vendredi Vendredi Vendredi Vendredi Vendredi Vendredi Jeudi,
veille du 1er mai
-
Dernière localisation connue : - RN77 - RN77 RN77 RN44 - RN44
Dernier
horaire :
19h30 - - 17h - 18h45 18h 14h
Situation
au moment
des faits :
Permission Permission Permission Permission Permission Rendez-vous annuel de clubs scientifiques Permission Direction Calais
Moyen de transport : Autostop Autostop Autostop Autostop Autostop Autostop Autostop Autostop
Retrouvé ? Non Non Non Non 31 octobre 1982, fossé RN77 Non Non 8 août 1987
Bordure RN 44, forêt d'alaincourt (02), recouvert de 20 cm de terre glaise

 

Patrick DUBOIS

(disparu le 4/01/1980)

Disparus de Mourmelon - Patrick Dubois (photo d'identité)

Le samedi 5 janvier 1980, les militaires du 4ème Régiment de Dragons de Mourmelon Le grand avaient constaté l'absence, lors du rapport, de Patrick DUBOIS, jeune appelé de cette unité qui avait bénéficié d'un quartier libre la veille au soir.

Une procédure de désertion avait alors été ouverte à son encontre pour uniquement donner lieu à quelques recherches, infructueuses et rapidement abandonnées par les gendarmes de Valenciennes, à son domicile de Trith Saint-Léger (59) où ses parents étaient sans nouvelles de lui.

Chargés d'enquêter sur cette disparition, alors qu'elle était survenue approximativement quatre/années auparavant, les gendarmes de la Section de Recherches de Reims ne pouvaient obtenir de renseignements sur ses circonstances d'autant que Patrick DUBOIS, qui n'avait passé qu'un mois sous les drapeaux, n'avait guère laissé de souvenir chez les militaires engagés et appelés. Le seul élément important essortait d'un courrier que le jeune homme avait adressé à ses parents, le soir de sa disparition, et aux termes duquel il leur indiquait qu'il avait accepté d'accompagner un autre appelé au cinéma à 20 heures.

Le lendemain matin, Patrick DUBOIS était absent au rassemblement et plus personne n'a jamais eu de nouvelles de lui. Patrick DUBOIS, né le 16 juin 1960, avait néanmoins obtenu un C.A.P. de mécanicien tourneur ainsi qu'un C.A.P. de soudeur. Faute de pouvoir être engagé dans la gendarmerie nationale, il avait été embauché comme manœuvre et magasinier jusqu'à son incorporation, le 4 décembre 1979, au 4ème Régiment de Dragons où il espérait passer ses permis de conduire.

Il venait d'être affecté à l'Escadron de Commandement et de Services après avoir accompli ses classes. D'un caractère timide et réservé, il n'avait, pour ainsi dire, jamais quitté le domicile familial et son seul véritable ami était l'un de ses cousins. Son attachement à ses parents, avec lesquels il venait de passer les fêtes de Noël, était attesté par les nombreux courriers qu'il leur avait adressés durant ses classes.

 

 

Serge HAVET

(disparu le 2/02/1981)

Le dimanche 22 février 1981, à l'occasion du rapport, les militaires du 3ème Régiment d'Artillerie de Mailly-Le-Camp (10) constataient l'absence de Serge HAVET, appelé au sein de cette unité, qui était parti en permission, le vendredi après-midi précédent, 20 février 1981, en faisant de l'auto-stop, sur la route nationale 77, afin de rejoindre son domicile familial à Tinqueux (51).

Rapidement informés de cette situation, notamment par les autorités militaires, les services de gendarmerie contactaient ses proches pour apprendre qu'ils ne l'avaient pas vu et qu'il ne leur avait donné aucune nouvelle. Les quelques recherches lancées à la demande de sa famille ainsi qu'à la demande de l'armée, pour cause de désertion, s'avéraient infructueuses.

Serge HAVET, né le 9 décembre 1960, était manutentionnaire au chômage lors de son incorporation, le 3 juin 1980. Affecté à Mailly-Le-Camp, il ne lui restait plus que quelques semaines à passer sous les drapeaux.

Il pouvait quotidiennement se rendre à TINQUEUX chez ses parents ou chez sa compagne qui était enceinte de lui.
Il ne paraissait rencontrer aucun problème particulier dans son existence. Ses proches et ses amis, ne pouvaient qu'affirmer qu'il était inimaginable que sa disparition soit volontaire.

 

 

Manuel CARVALHO

(disparu le 7/08/1981)

Dans le cadre des recherches, menées sur commission rogatoire, pour déterminer les causes de la disparition de Patrice DENIS, les gendarmes de la Section de Recherches de REIMS organisaient des réunions de travail avec les services de la Sécurité Militaire afin d'effectuer des recherches sur les militaires appelés de la CHAMPAGNE qui étaient en état de désertion depuis une longue période.

C'est dans ce cadre, qu'au mois d'avril 1986, ils mettaient à jour une autre disparition, celle du nommé Manuel CARVALHO. En effet, ce jeune appelé du 4ème Régiment de Dragons de Mourmelon Le Grand n'avait pas rejoint son corps, à l'issue d'une permission valable le week-end des 8 et 9 août 1981 et qui avait pris effet le vendredi 7 août au soir.

L'Administration Militaire avait depuis longtemps cessé de le faire rechercher, pour cause de désertion, et ses proches, domiciliés dans le département du CHER, n'avaient plus jamais eu de nouvelles de lui.

Manuel CARVALHO, né le 28 janvier 1962, à Viana do Castela au Portugal était très vite entré dans la vie active pour travailler dans différentes usines de la région du Cher. Après avoir toujours vécu chez ses parents, il s'était, peu de temps avant son départ sous les drapeaux, quelque peu brouillé avec sa mère qu'il jugeait trop stricte dans ses principes d'éducation et il était, depuis lors, hébergé par sa sœur, domiciliée dans la même localité de Mehun Sur Yevre.

Depuis 1979, il s'était lié avec une jeune femme qui résidait également dans le même village que lui et qui venait, en compagnie de son père, le chercher à la gare lors de ses permissions. En effet, c'est dans ces circonstances que, le 2 juin 1981, il avait rejoint le 4ème Régiment de Dragons de Mourmelon pour être, à l'issue de ses classes, affecté à l'Escadron de Commandement et de Services en qualité de mécanicien.

 

 

Pascal SERGENT

(disparu le 20/08/1981)

Le lundi 24 août 1981, les militaires du 503ème Régiment de Chars de Combat basé au camp de Mourmelon Le grand (51) constataient l'absence, lors du rapport, de Pascal SERGENT, militaire appelé au sein de cette unité qui était parti en permission de soixante-douze heures, pour rejoindre son domicile familial à Tagnon (08), le jeudi après-midi précédent, 20 août 1981, en faisant de l'auto-stop.

Le 29 août 1981, sa mère, sans la moindre nouvelle de lui, informait les gendarmes de Mourmelon Le grand de sa disparition. A sa demande, ainsi qu’à celle de son régiment d'affectation, quelques recherches étaient immédiatement entreprises mais elles ne donnaient aucun résultat probant.

Pascal SERGENT, né le 13 septembre 1961, avait suivi une formation de boulanger et il était au chômage lors de son incorporation, le 3 février 1981.

Il n'avait jamais manifesté le moindre sentiment antimilitariste et, tout au contraire, il souhaitait s'engager dans l'Armée.

 

 

Olivier DONNER

(disparu le 1/10/1982)

Le lundi 4 octobre 1982, les militaires du 4ème Régiment de Dragons basé à Mourmelon Le Grand constataient l'absence, lors du rapport, d'Olivier DONNER, jeune appelé de cette unité. A l'issue de son service, le jeudi 30 septembre 1982 dans l'après-midi, Olivier DONNER était parti en permission de soixante-douze heures pour rejoindre la région de TROYES en faisant de l'auto-stop.

Le 30 octobre 1982, alors que les policiers du Service Régional de Police Judiciaire de REIMS achevaient l'enquête, qui leur avait été précédemment confiée, sans avoir retrouvé Serge HAVET ainsi que Pascal SERGENT, ni élucidé les causes de leur disparition, et qu'une procédure de désertion venait d'être lancée à l'encontre d'Olivier DONNER, pour donner lieu à quelques contacts infructueux avec les membres de sa famille, le cadavre de ce dernier appelé était découvert par un chasseur.

Le 2 novembre 1982, une information judiciaire était ouverte, pour rechercher les causes de sa mort, auprès du juge d'instruction du Tribunal de Grande Instance de TROYES qui confiait l'enquête à la Compagnie de Gendarmerie de cette même localité. En effet, plusieurs indices permettaient de considérer qu'Olivier DONNER avait été victime d'un acte criminel perpétré, à une date rapprochée de son dernier départ de la caserne, par l'automobiliste qui l'avait pris en stop.

Son cadavre, dont la tête et le cou étaient réduits à l'état de squelette, était dissimulé, au sud de Mailly-Le-Camp, dans un bosquet bordant la route nationale 77 en direction de Troyes. Le décès remontait à plusieurs semaines et il portait les mêmes vêtements que le 30 octobre 1982, lors de son départ en permission. Aucune des affaires qu'il avait prises avec lui, et notamment ni son portefeuille ni son sac, n'avaient été retrouvés. L'autopsie de son cadavre ne permettait pas de découvrir des indices de crime ni des anomalies dans la région anale et elle ne mettait en évidence aucune anomalie organique pouvant expliquer la mort. En outre, les examens médicaux complémentaires, tant biologiques que toxicologiques et microscopiques, ne permettaient pas de déterminer les causes de la mort. Né le 11 juin 1962, Olivier DONNER était un jeune homme d'une grande timidité. Sans véritable ami connu, sans liaison féminine, sans ressources. Il avait débuté une formation professionnelle de peintre.

Depuis la fin de l'année 1981, il était hébergé par une de ses sœurs et, Marie-Odile DONNER à LA Chapelle Saint-Luc (10) où il avait déclaré être domicilié lors de son incorporation.

C'est dans ces circonstances qu'il avait rejoint, le 2 février 1982, le 4ème Régiment de Dragons de Mourmelon pour être affecté, à l'issue de ses classes, au service du casernement de l'Escadron de Commandement et de Services où il donnait satisfaction.

 

 

Patrice DENIS

(disparu le 23/08/1985)

Disparus de Mourmelon - Patrice Denis en 1985 à la Cité des Sciences et de l'Industrie

Le vendredi 23 août 1985, Patrice DENIS était déposé par un collègue de travail à proximité de Chalons-en-Champagne, sur la route nationale 44, pour rejoindre, en auto-stop, le camp militaire de Mourmelon-Le-Grand. Il n'arrivait jamais à destination alors qu'il devait participer, sur ce site, à une campagne de lancement de fusées expérimentales organisée par l'Association Nationale Sciences Technique Jeunesses, dont il était membre.

Ses parents, qui n'avaient plus aucune nouvelle de lui, informaient le 27 août 1985 les gendarmes de la Compagnie de Chalons-en-Champagne. Ceux-ci ouvraient une enquête qui était poursuivie par leurs collègues de la Section de Recherches de REIMS après qu'une information judiciaire ait été ouverte, auprès du juge d'instruction de Chalons-en-Champagne, du chef de séquestration de Patrice DENIS.

Patrice DENIS, né le 3 mai 1965, vivait toujours avec ses parents à Enghein-Les-Bains et il effectuait, depuis le mois d'avril 1985, un stage professionnel à l'école des P.T.T. de Villecresnes (94). Pour toutes les personnes qui le connaissaient, il était inimaginable que Patrice DENIS ait disparu volontairement.

Plein d’optimisme quant à son avenir, il consacrait l'essentiel de ses loisirs à l'association, dont il était membre, et qui avait motivé son déplacement dans la Marne afin d'encadrer des jeunes gens venant de toute la France.

La disparition de Patrice DENIS, qui donnait probablement le jour à l'expression les « DISPARUS DE MOURMELON », avait un exceptionnel retentissement médiatique à l'échelle nationale car, comme pour Olivier DONNER, le lien était immédiatement établi entre son cas et celui des précédentes disparitions.Par ailleurs, en l’occurrence, l’hypothèse de la désertion ne pouvait plus être retenue puisque Patrice DENIS n'était pas un militaire appelé.

 

 

Patrick GACHE

(disparu le 30/04/1987)

Disparus de Mourmelon - Patrick Gache (photo d'identité)

Le lundi 4 mai 1987, les militaires du 4ème Régiment de Dragons de Mourmelon Le Grand constataient l'absence, lors du rassemblement, de Patrick GACHE.

Ce jeune appelé avait quitté cette unité l'après-midi du jeudi 30 avril 1987, dans le cadre d'une permission valable du 1er au 3 mai 1987 inclus, afin de rejoindre son domicile familial à Annonay (07).

Le 8 juillet de la même année, l'armée informait la SR de Reims de cette situation et ce service ouvrait une enquête préliminaire distincte sur cette septième disparition d'autant qu'il était rapidement mis en évidence que, le 30 avril 1987, Patrick GACHE avait quitté son régiment à pied pour rejoindre la gare de Mourmelon Le Petit et que plus personne n'avait eu de nouvelles de lui.

Patrick GACHE, né le 20 août 1968 et domicilié chez ses parents à Annonay était décrit comme un jeune homme réservé mais sympathique. Outre les membres de sa famille, son seul centre d'intérêt avéré était ses copains d’Annonay avec lesquels il aimait faire la fête.

Au chômage, après avoir suivi une formation de soudeur, Patrick GACHE avait devancé l'appel afin d'être incorporé, le 3 octobre 1986, au 4ème Régiment de Dragons pour être muté, à l'issue de ses classes, à la fanfare du régiment.

 

 

Trevor O'KEEFFE

(disparu le 3/08/1987)

Le 8 août 1987, le cadavre de Trevor O'KEEFFE, qui présentait des traces évidentes de strangulation à l'aide d'un lien, était découvert dans un bois de la commune d’Alaincourt (02). Le 13 août 1987, une information judiciaire contre X, pour meurtre, était ouverte au Tribunal de Grande Instance de Saint-Quentin.

Le juge d'instruction saisi du dossier confiait l'enquête aux gendarmes de la Compagnie de Saint-Quentin et de la Section de Recherches d'Amiens qui allaient travailler en étroite collaboration avec leurs collègues de Reims car il apparaissait que les crimes sur lesquels ils enquêtaient pouvaient avoir le même auteur.

En effet, il était rapidement établi que, le 03 août 1987, à l'issue d'un court séjour chez l'un de ses amis en France, ce jeune irlandais avait quitté Poligny, en faisant de l'auto-stop, pour rejoindre Calais via la route nationale 44 et la région de Chalons en Champagne où, par ailleurs, ses affaires avaient été retrouvées à proximité du Lac du Der.

 

DisparusdeMourmelon.org

 

 
 
 
 
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